Carnet de voyage en Amérique du Sud

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mardi, avril 27, 2004 : Santa Cruz, Bolivie
Nous sommes arrives a Santa Cruz (la 2eme ville de bolivie) apres un periple de 5 jours dans les missions jesuites.
Toutes ces missions (nous en avons visite 7 : san jose, santa ana, san rafael, san miguel, san ignacio, concepcion et san javier) ont ete restaurees de facon admirable il ya une dizaine d'annees, et sont encore le lieu de vie du village : messes tous les jours de 6h a 6h30 avant le travail et de 19h a 20h, plus celle du dimanche.
Voici quelqus photos de facades et d'interieurs.
La facade de l'eglise de la mission San Miguel La facade de l'eglise de la mission San Raphael L'interieur de l'eglise de San Jvier, la plus ancienne des missions Porte dans l'eglise San Javier

C'est aussi le lieu des cours de musique pour les enfants (le violon principalement) : les missions ont un grand passe de musique baroque (il y a d'ailleurs chaque annee un festival international de musique baroque... Nous n'en avons vu que les repetitions malheureusement). C'est d'ailleurs assez surprenant dans ces villages : les missions ont ete construites par des jesuites suisses/allemands, restaurees par un allemand, avec aujourd'hui quelques soeurs autrichiennes dans les couvents, et un festival de musique baroque avec des groupes d'allemagne, autriche qui viennent se produire....
Devant chaque mission, comme le voulait le plan des villes des jesuites, une grande place carree, qui est le lieu de rencontre de tous les jeunes (qui en profitent pour en faire le tour en mobilette toute la journee pendant le weekend), des familles, des chiens...
Sur toutes ces places, on trouve un superbe arbre en fleur typique de la region.
Un arbre en fleur de la region

Sur la route pour rejoindre Santa Cruz on croise pas mal de paysans de type germanique (blonds comme les bles) abolument pas metisses. Les hommmes portent tous chemise et salopette (pas du tout boliviens) et les femmes sont habillees a peu pres comme les amishes de Pensylvanie (c'est a dire style 1850 avec grands chapeaux, chaussettes blanches, robes rehaussees au niveau des epaules), le mode de transport privilegie etant la carriole quand ils ne prennent pas le bus. Apres des recherches sur internet, il semblerait qu'il s'agisse d'une communaute Mennonite. En tout cas le contraste physique et vestimentaire avec les boliviens est assez flagrant, meme si leur mode de vie ne doit pas etre bien different.

Ca nous fait tout bizarre de se retrouver dans une grande ville apres 5 jours dans les petits villages aux routes en terre des missions. Ce n'est d'ailleurs pas une superbe ville, et on pense ecourter notre sejour ici....


samedi, avril 24, 2004 : San Ignacio, Bolivie
Finalement nous avons trouve un cybercafe bien plus vite que prevu, et la Bolivie semble bien equipee (mais ce n´est pas tres rapide).
Le passage de frontiere a ete assez facile mais epuisant : partis le matin a 6h de Bonito et arrives a San Jose de Chiquitos a 3h du matin (reveilles dans le train).
Bertrand a la fenetre du train Quijarro-Santa Cruz

Les differences sont enormes a quelques kilometres seulement du Bresil : presque plus de fruits, le poulet-riz se mange a un repas sur deux (au moins), la musique est devenu plus "andine", les voitures sont sans exception des vieilles voitures japonaises auxquelles on a remis le volant et les pedales a gauche mais pas le tableau de bord (une photo tres prochainement), les bus sont defonces, les prix en chutent libre, l´espagnol est redevenu la langue officielle (mais on entend partout des dialectes indiens sans doute du chiquitano...) et finalement la physionomie des habitants est deja completement typee indienne (on ne s´y attendait pas si tot).
A part ces premiers chocs culturels, tout va bien, meme si nous avons des difficultes pour passer du portugais a l´espagnol, on saisit ce que signifie le fameux "portugnol"! En tout cas les discussions sont quand meme plus facile qu´au Bresil, et nous avons passe l´apres-midi d´hier avec des enfants de San Jose que l´on suspecte d´avoir seche l´ecole pour rester avec nous. Leurs questions sont assez marrantes : "Est-ce qu´on a les cheveux teints? Combien de taches de rousseur pour Geraldine? Est-ce qu´on a des poulets en France?..."
San Jose de Chiquitos est le point d´entree de la region des Missions Jesuites de Bolivie. Au 17eme siecle, des jesuites (originaires de suisse et d´Allemagne) ont cree dans cette region des communautes sedentaires d´indiens administrees conjointement par les indiens et les jesuites. Ces experiences ont ete un succes jusqu´a l´expulsion des jesuites et ont donne lieu au developpement d´un artisanat indien tres original qui s´exprime dans les eglises construites dans ces missions. Il y en a une demi-douzaine entre San Jose et Santa Cruz.
La mission de San Jose de Chiquitos Entree de l´eglise de San Jose de Chiquitos Nos copines de San Jose : maria eslenka, maria alejandra et maria del rosario... Geraldine et nos potes de San Jose


mercredi, avril 21, 2004 : Bonito, Bresil
Apres une premiere tentative de "fluctuation" (comme on appelle ici une nage en riviere avec les poissons) infructueuse pour cause de pluie abondante, nous avons enfin mene a bien cette excursion hier dans le rio da Plata.
La nage dure a peu pres 2 heures, dans une eau d'une clarte exceptionnelle qui permet d'aprecier le nombre et la variete des poissons. On peut meme prendre des photos sous l'eau tellement celle-ci est transparente.
Voila quelques essais a peu pres reussi (le reste de la pellicule est immontrable...).
Tous les deux sous l'eau... Les poissons du rio plata Les poissons du rio plata Les poissons du rio plata Les poissons du rio plata Les poissons du rio plata

Nous avons essaye de partir pour la Bolivie ce matin, mais nous nous sommes rendus compte (un peu tard) que le 21 avril est fete nationale au Bresil, donc pas de bus. Nous avons faineante gentiment a la "piscine" municipale (en fait un morceau de riviere presque aussi claire que l'eau de l'excursion a rio da plata, garni egalement de poissons).

Le passage de frontiere est donc remis a demain. Nous esperons que la greve des douaniers ne nous fasse pas louper le train pour Santa Cruz (en nous arretant a san jose de chiquitos).


dimanche, avril 18, 2004 : Bonito, Bresil
Arrives a Bonito hier soir, nous logeons dans la tres agerable pousada Muito Bonito.
Comme promis quelques photos de la Chapada Dos Guimaraes ou nous avons passe la derniere journee dans la region de Cuiaba.
Depuis la cascade principale, on se rend compte que la Chapada forme un "petit" grand canyon.
La chapada ressemble a un petit grand canyon...

La plus grande chute d'eau fait dans les 80m, et depuis le point le plus haut de la Chapada, on apercoit la ville de Cuiaba a 80km de la. Il y avait encore de la marge pour prendre une photo plus impressionnante avec les 200m de vides derriere, mais le vertige de Geraldine l'en a empechee, et impossible de la faire tenir sur la pierre en equilibre...
La principale chute d'eau Au fond a droite Cuiaba

C'est aussi dans le village de Chapada que nous avons lance notre nouvelle collection de photos de cabines telephoniques bresiliennes (elles ne sont pas toutes comme celles-la, mais certaines sont assez rigolotes malheureusement il nous manque celles du debut : en forme de poules a Puerto dos Gallinas, en forme de noix de coco a Salvador)... on s'occupe comme on peut.
Cabine telephonique en forme de jaguar Cabine telephonique en forme de toucan

Retour a Bonito : ce matin nous avons visite la formidable grotte du lago azul. Une descente a pied dans un gouffre de 100m ou l'on trouve un lac d'un bleu incroyable qui a encore dans les 100m de profondeurs (il parait qu'on y trouve des crevettes albinos...). Difficile de faire des photos avec le numerique dans un endroit aussi sombre, mais en jonglant avec le temps d'exposition on y arrive a peu pres.
L'entree de la grotte du lago azul a Bonito La grotte du lago azul a Bonito La grotte du lago azul a Bonito


vendredi, avril 16, 2004 : Campo Grande, Bresil
Apres une derniere journee a Cuiaba passee a visiter la Chapada dos Guimaerens (des photos des qu'on aura le temps), nous reprenons la route en direction du Pantanal du Sud. Premiere etape Campo Grande (12h de bus) avant de rejoindre Bonito demain (6h). Nage en eaux claires avec poissons, grotte d'eau bleu au programme avant de rejoindre la Bolivie.


mercredi, avril 14, 2004 : Cuiaba, Bresil
De retour apres 4 jours et 3 nuits passees dans le Nord du Pantanal dans l'etat du Mato Grosso (region de l'ouest du Bresil, frontiere avec la Bolivie). Un excellent guide, Fisher (ca ne s'invente pas) nous a accompagne pendant ces 4 jours merveilleux ou nous sommes restes dans 2 pousadas, l'une etant situee dans les terres (2 nuits), et l'autre au bord de la riviere Rio Claro (1 nuit).
Pantanal signifie marais en portugais, mais la zone n'est pas un veritable marais c'est plutot une immense plaine qui est immergee pendant 6 mois de l'annee (en principe de decembre a mai). C'est une region propice a l'observation des animaux car elle se situe sous les tropiques et la presence d'eau attire particulierement les oiseaux migrateurs qui y viennent s'y reproduire. De plus la zone est protegee, et il y est interdit de chasser.
Le paysage est de type savane, sauf lorsque l'eau recouvre la terre. La faune est tres proche de celle qui existe dans le bassin amazonien, mais le paysage permet plus facilement l'observation. Celle-ci est en principe meilleure pendant la saison seche (les mammiferes se rassemblent pret des flaques d'eau), mais les paysages sont plus beaux pendant la saison humide et les oiseaux plus nombreux.
Ceux qui nous connaissent savent que nous ne sommes pas vraiment ferus d'observation de la faune et de la flore, mais dans le cadre du Pantanal, il est difficile de ne pas s'emerveiller devant les couleurs et les diversites des animaux (notamment pour les oiseaux), surtout que leur presence en grande quantite permet une observation "a coup sur" des principales especes (l'observation de jaguar tient du coup de chance a contrario).
Difficile de rendre avec un simple appareil photo numerique ce que nous avons pu observer avec des jumelles ou a l'oeil nu, donc les photos presentees ne se concentrent que sur les paysages et les "gros".
Les journees commencent a 5h30 du matin (lever de soleil) et se terminent avec le coucher de soleil. Au programme, 2 excursions par jour.
Le premier soir, nous nous promenons autour de la pousada, et il est difficile d'aller loin avant le coucher du soleil tellement il y a d'especes d'oiseaux a observer : arara bleu (le plus gros perroquet du monde en voie d'extinction), plusieurs herons, plusieurs ibis... En allant dans un sous bois, on "tombe" sur un un couple de singes hurleurs... Difficile de faire ici la liste des animaux rencontres.
Toutefois, a l'heure du coucher de soleil, on se dirige vers le point d'observation des caimans, on s'attend a en voir un ou deux avec les jumelles, en fait ils sont par dizaines sur le chemin, en train d'attendre le coucher de soleil pour rentrer dans les mares d'eau (on irait presque les carresser si la raison ne reprenait pas le dessus). Sur la route, on observe egalement un nid de Jaburu (le plus grand heron du Bresil, 1m40).
Les caimans du pantanal sur le point de retourner a l'eau Un jaburu dans son nid au Pantanal, Brésil

Apres le coucher de soleil, nous faisons une sortie de nuit a la torche. Entre les yeux des caimans qui deviennent rouge dans le faisceau lumineux et les bruits dans les bois, on observe une famille de capivara (plus gros rongeur qui peut faire jusqu'a 1m30) qui campe sur le chemin.
Un capivara du Pantanal au Brésil

Le lendemain, randonnee a cheval dans une zone recouverte par les eaux. Les chevaux ont de l'eau jusqu'a la taille entre les nenuphars (je m'etais pourtant jure de ne plus faire de cheval) et les caimans (on ne sait pas qui a le plus peur entre nous, les chevaux ou les caimans).
Randonnee dans les champs du Pantanal recouverts d'eau au Brésil Randonnee dans les champs du Pantanal recouverts d'eau au brésil

En fin de journee, randonnee de nouveau a pied dans les alentours de la pousada, toujours a travers des champs recouverts d'eau mais cette fois sans cheval... c'est plus sport, de l'eau boueuse jusqu'aux genoux, et les chaussures qui doivent tenir encore 8 mois... Vu le nombre de caimans que nous avons rencontre le matin, le pas n'est pas tres assure.
Dans les champs du Pantanal, sans cheval... La trace de l'eau ne trompe pas

Le lendemain, on change de pousada, et on commence par une sortie de peche au piranha sous le coucher de soleil sur le Rio Claro. Au passage on retrouve un jaburu qui boit au bord de l'eau ainsi qu'un caiman qui vient gouter un piranha qu'on lui jette. On observe egalement sur un seul arbre au bord de l'eau : un iguane, un couple de singes hurleurs, un perroquet vert-orange et un cousin de la poule d'eau (colore quand meme)... on ne sait plus ou donner de la tete.
Un jaburu au bord de l'eau au Pantanal, Brésil Le caiman essaie de choper le piranha... ...puis s'en va le digerer

La pêche est facile et fructueuse (une trentaine de poissons à 4 pecheurs) et le coucher de soleil magnifique.
Un sympatique piranha du Pantanal, Brésil Geraldine a chope... incroyable Bertrand aussi a chope Coucher de soleil sur le Rio Claro, Pantanal brésilien

Le lendemain, on y retourne pour le lever de soleil. L'observation est plus pauvre, mais on assiste quand meme a un defile de martins-pecheurs (3 especes differentes) pendant 2 heures (on ne peut plus les compter).
Lever de soleil sur le Rio Claro dans le Pantanal au Brésil

On revient finalement ce soir a Cuiaba, bien creves des levers a 5h, des nuits a 30 degres sous la moustiquaire (oui un detail, mais de taille, avec le marecage les moustiques pullules, meme si il parait que c'etait pire il y a un mois) et des courbatures des randonnees a cheval (a moins que ce soit de la peche?). L'observation a ete qualifiee de "moyenne" par notre guide (peu de mammiferes), nos yeux et nos oreilles, quant a eux, ont eu leur dose de couleurs naturelles et de bruits exotiques...


vendredi, avril 09, 2004 : Cuiaba, Bresil
Nous sommes arrives hier soir a Cuiaba (aux portes du Pantanal, region dans les terres pres de la Bolivie), en provenance de Belem par avion (on a ecourte notre sejour dans la ville ou il pleut tous les apres-midi a 14h). Au passage, nous prenons encore une heure de decalage avec la France (6 heures maintenant). Manque de chance, aujourd'hui c'est ferie et donc ville morte. Il fait une chaleur de brute (comme on n'en a pas eu depuis le debut, dans les 35 degres) et ni piscine ni mer a l'horizon.
Nous esperons pouvoir partir faire la visite du Pantanal des demain, sous reserve de pouvoir faire une lessive d'ici la, avec au programme on espere : rencontre avec caiman, jaguar, piranha , toucan et oiseaux colores... et nos amis les moustiques!


mardi, avril 06, 2004 : Belem, Bresil
Bien arrives a Belem, apres 13h de bus dans des routes pas si eloignees de Madagascar que ca... au moins les bus sont plus confortables.
Visite de la ville aujourd'hui. Finalement le centre est assez petit et agreable avec un superbe marche (l'un des plus riches d'Amerique du Sud d'apres le guide) avec notamment le marche de poisson (de riviere car nous sommes ici a l'embouchure du fleuve Amazone).
Comme prevu, il a plu une bonne partie de la journee. Tres peu de cafe internet, car tres peu touristique. Nous devrions partir en fin de semaine pour le Pantanal (avec ou sans stop a Brasilia).


vendredi, avril 02, 2004 : Sao Luis, Bresil
De retour apres une randonnee de trois jours dans le desert du Lencois Maranhenses. Depart lundi dernier de la ville de Barreirinhas tot le matin avec le guide Adailton et un guide stagiaire tres rigolo Talfix vers le lago Bonito (1h de 4x4 dans une mauvaise piste).
Nos deux guides, Adailton et Talfix avec Geraldine

Le premier jour, 7h de marche (35km), pieds nus, dans les dunes du desert. On ne se lasse pas du reflet des nuages dans les lacs d'eau douce, et ca nous aide a supporter le soleil qui tape tres fort de 10h du matin a 16h.
Randonnee dans le Lencois Maranhenses Randonnee dans le Lencois Maranhenses Randonnee dans le Lencois Maranhenses Randonnee dans le Lencois Maranhenses Randonnee dans le Lencois Maranhenses

En milieu de journee, nous somme poursuivis par un mechant orage, qui heureusement ne nous atteint pas.
Randonnee dans le Lencois Maranhenses

En cours de route, les guides nous montrent les tortues d'eau douce qui abondent dans le desert, et leur technique pour boire de l'eau un peu plus fraiche...
Randonnee dans le Lencois Maranhenses Randonnee dans le Lencois Maranhenses

Le soir, nous arrivons a la nuit tombee apres a voir traverse quelques rivieres marecageuses avec de l'eau jusqu'a la poitrine (pas de photos...) et atteignons une des deux zones pourvues de vegetation du desert : Baxa Grande. Nous logeons chez une des 5 familles qui y vivent (bien entendu pas d'electricite, et l'eau vient directement de la riviere qui coule au milieu du desert). Ce sont des familles de pecheurs qui pechent dans la mer et dans les rivieres d'eau douce selon la saison. Nous y restons 2 nuits, le temps pour nos pieds et nos mollets de recuperer un peu de leur traumatismes... La maison est un mini-arche de noe: cochons, poules, chevres, chats, chiens, anes : pas de probleme pour se nourrir...
Baxa Grande, un ilot de vegetation au milieu du desert La cuisine de Deti a Baxa Grande Notre chambre ou passent les animaux dans la journee La maison de Deti a Baxa Grande Les pieds de Geraldine apres la premiere journee de randonnee

Le troisieme jour, nous reprenons la route vers Atins. Nous partons a 6h pour marcher avec la fraicheur du matin. Nous arrivons sur la plage apres 2 heures de marche, a travers un paysage magnifique des dunes sous la lumiere bleue du matin.
Retour des chaussures, la civilisation reprend le dessus Les dunes le matin Traces du vent dans le sable des dunes

Sur la plage, nous croisons de nombreuses barraques de pecheurs qui y vivent lors de la saison de peche (janvier-avril).
Barraques de pecheurs sur la plage La plage...

Le reste de la journee est plus laborieux, avec le soleil qui se reflete dans l'eau et la chaleur etoufante. On longe la plage sur plus de 30km avant de rejoindre le premier vrai village. Nous avons la chance de trouver un 4x4 qui retourne vers Atins, et nous echappons aux deux dernieres heures de souffrance dans les marais aux pieds des dunes.

Apres une journee de repos a Cabure et le retour Sao Luis, nous ne pensons qu'a une chose REPOS. Du coup on repousse encore notre depart vers Belem pour le debut de la semaine prochaine.



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