Carnet de voyage en Amérique du Sud

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samedi, juillet 31, 2004 : Latacunga, Equateur
Nous venons de finir notre preparation avant l'ascension du Cotopaxi prevue dans la nuit du 1er au 2 aout. En effet, apres avoir passe pres d'un mois sur la cote (depuis Arequipa pratiquement), nous avons perdu toute notre acclimatation, et le sommet vise est a 5900m.
Du coup nous avons passe presque une semaine autour de Latacunga afin de nous rehabituer a l'altitude.
Les deux premiers jours ont ete passes a Quilotoa (4400m), un petit village a deux pas de l'immense cratere d'un volcan eteint contenant un lac emeraude. Nous n'avons pas vraiment pu apprecier sa couleur, car le temps n'etait pas au rendez-vous, comme on s'en aprecevra toute cette semaine. Heureusement, la chambre dans laquelle nous logeons, bien que tres simple, etait munie d'une cheminee qui nous permet de passer tranquillement la nuit tres froide.
Le lac dans le cratere a Quilotoa Le lac dans le cratere a Quiloatoa Feu de cheminee dans la chambre a Quilotoa

Apres notre passage a Quilotoa (qui se termine sous la pluie, premiere d'une grande serie), nous partons en randonnee autour du Chimborazo (sommet le plus haut d'Equateur a 6300m). Nous commnencons par deux jours de marche au nord de la montagne. On se retrouve completement seuls sur ce chemin, ce qui ne nous etait pas arrive depuis belle lurette. Lors du premier jour, la meteo ne nous permet pas d'apercevoir quoique ce soit du massif, et, entre grisaille et bruine, nous atteignons un abri en construction pour le dejeuner, et, un peu plus tard, nous avons juste le temps d'installer le campement avant que la pluie ne commence vraiment.
Le Chimborazo sous la pluie et les nuages Dejeuner dans un cadre romantique

Heureusement, le lendemain matin, entre 6h30 et 7h30, nous profitons d'un ciel bleu magnifique pour admirer le Chimborazo enfin decouvert. Lors de la deuxieme journee de marche, de nouveau sous la grisaille, nous rencontrons de nombreuses vigognes (la camelide que l'on n'avait pas encore reussi a prendre en photo!).
La tente devant le Chimborazo face nord Le Chimborazo face nord Vue sur la vallee deuis le campement Une vigogne du parc du Chimborazo

Nous passons la nuit dans la vile de Guaranda, afin de partir le lendemain vers la face sud du Chimborazo et passer la nuit au refuge-camp de base a 5000m d'altitude. La geographie est differente dans cette valle, la region est desertique et tres seche. Du coup nous effectuons la montee vers le refuge sous le soleil avec de superbes vues sur le volcan Chimborazo. Dans la soiree, nous rencontrons plusieurs groupes qui font l'ascension le lendemain (depart a minuit pour au moins 8h de marche jusqu'au sommet et 4h pour redescendre...). L'ambiance est bonne car le ciel est completement degage et la meteo tres bonne.
La face sud du Chimborazo Coucher de soleil depuis le refuge Whimper sous le Chimborazo

Dans la nuit, alors que les ascensionistes sont partis depuis plusieurs heures, nous nous apercevons, au bruit, que le temps a completement change et qu'il y a a l'exterieur du refuge une veritable tempete de neige (rafales a plus de 100km/h). Un andiniste et son guide rentre peu apres notre reveil, a 7h du matin, en ayant reussi a atteindre le sommet dans ces conditions dramatiques, en seulement 7h aller-retour contre les 12h "normales". Le gerant du refuge nous recommande de partir rapidement avant que le vent ne se renforce. Du coup, nous quittons le refuge vers 8h du matin, et nous revenons sur la route carossable sans probleme, en marchant dans 15cm de neige, la ou la veille on ne voyait que du sable.
Tempete de neige au Chimborazo Geraldine devant le Chimborazo sous la neige La plaine desertique du Chimborazo avant la tempete de neige La plaine desertique du Chimborazo apres la tempete de neige

Aujourd'hui, comme dernier entrainement, nous avons essaye de rejoindre le refuge du volcan Illiniza situe a 4800m. Mais la meteo etait tellement mauvaise que nous avons decide de faire demi-tour un peu avant d'arriver au refuge, d'ou l'on ne voyait pas les sommets d'apres d'autres randonneurs.
Bertrand dans la montee pour rejoindre le refuge de l'Illiniza

Demain, nous partons dormir au refuge du Cotopaxi (4800m d'altitude) et partons a minuit pour essayer de rejoindre le cratere situe a 5900m. Nous esperons que la meteo sera plus clemente demain, ca avait l'air de s'ameliorer ce soir avec le changement de lune... Une pensee pour Fanny et Thierry qui, au meme moment, tentent l'ascension du Mont Blanc : comme ils disent, on fait avec ce qu'on a!


samedi, juillet 24, 2004 : Latacunga, Equateur
Fin du sejour sur la cote equatorienne. Nous avons passe une excellente journee "nature & decouverte" depuis Puerto Lopez.
La plage de Puerto Lopez en Equateur

Le matin, on a rejoint l'isla de la Plata dans le parc national Machalilla. Sur cette ile, on peut observer des oiseaux que l'on retrouve sur les iles Galapagos (mais pour moins cher, d'ou le nom de Galapagos du pauvre, enfin a 50$ la journee quand meme). On a pu observer, entre autres, le fameux fou a pates bleues et la fregate male qui gongle sa gorge rouge pour seduire les femelles.
Le fameux fou a pates bleues Le fameux fou a pates bleues La saison des amours chez les fregates de l'isla de la plata

Apres la matinee avicole et le dejeuner frugal, on passe une demi-heure de plongee (de ce cote du pacifique ca se fait rare vu la teperature de l'eau, mais elle etait quand meme a 24 degres ce jour la) avec masque et tuba a observer quelques tres belles especes colorees.
Une baleine a la mer Les poissons de l'isla de la plata

Puis il est temps d'aller chercher le plat de resistance : les baleines a bosses qui resident entre la cote et l'ile le temps des amours, c'est a dire de juin a septembre. Sur une mer assez agitee, on arrive difficilement a reperer les cetaces malgre leur taille qui peut atteindre 15m entre deux plongees. Avec beaucoup de chance on observe une magnifique nageoire qui sort de l'eau. Puis apres quelques temps, on observe le spectacle le plus formidable qui soit donne de voir : le saut de la baleine male hors de l'eau (une quinzaine de tonnes quand meme) en vue de seduire sa femelle accompagne d'une gerbe d'eau terrible lors de l'atterissage. Nous avons pu voir trois sauts exceptionnels (malheureusement pas de photos mais un petit film).
Les baleines a bosses au loin Fin du saut d'une baleine a bosse

De retour au port, nous avons passe la journee du lendemain (toujours pluvieuse) a la plage de los Frailes toujours dans le parc national.
Hier, nous avons rejoint la ville de Latacunga a 2800m d'altitude et a 1h30 de Quito, la capitale) apres 12h de bus particulierement penibles. Nous avons pu observer par contre les beaux paysages qui font la transition entre la cote et les montagnes, tres decoupes a cause du volcanisme et avec une vegetation verdoyante.
Dans les prochains jours, nous allons faire un tour du cote de la laguna Quilatoa.


mardi, juillet 20, 2004 : Puerto Lopez, Equateur
Pas de nouvelles depuis quelques jours, mais c'est que nous n'avons pas chaume sur la route.
Apres voir quitte Huaraz de nuit pour rejoindre Trujillo, nous avons passe la journee dans cette charmante ville coloniale a deguster quelques patisseries et a visioconferencer avec les ex et futurs visiteurs.
Cathedrale de Trujillo au Pérou Maison coloniale de Trujillo au Pérou Maison coloniale de Trujillo au Pérou
 
 
Le lendemain, nous avons de nouveau pris le bus en direction de Chiclayo, non pas pour visiter les celebres tombes de Sipan, mais bien pour assister au QUART DE FINALE DE LA COPA AMERICA entre le Perou et l'Argentine!! On a reussi a trouver deux tres bonnes places au marche noir et le materiel du parfait supporter (peruvien bien sur n'en deplaise a Agustina...) et nous avons donc pu voir ce spectacle dans un stade tout rouge et blanc aux couleurs de l'equipe peruvienne (a 5 maillots argentins pres).
Fanatique de l'equipe du Perou pendant le quart de finale Perou-Argentine Fanatiques de l'equipe du Perou pendant le quart de finale Perou-Argentine Fanatiques de l'equipe du Perou pendant le quart de finale Perou-Argentine

Malheureusement la prestation de l'equipe n'etait pas vraiment a la hauteur du devouement de son plublic, et ils ont perdu avec honneur 1-0. Pour une premiere visite de Geraldine dans un stade de foot, c'etait pas une reussite sur le terrain, mais quelle ambiance dans les tribunes !! Je sens que ce ne sera pas gagner de lui faire voir un deuximeme match au stade mythique de Maracana a Rio...
Juste apres le match, nous avons pris un bus de nuit afin de rejoindre la station balneaire de Mancore. Tres sympa, il parait que c'est un endroit tres celebre pour le surf en janvier-fevrier... heureusement on y etait en juillet et c'etait tres calme! A peine une journee pour se reposer et profiter du soleil (mais pas de l'eau car elle est a moins de 20 degres!) et c'est reparti! En effet, le lendemain, donc hier, nous prenons un combi a 6h du matin qui nous mene a Tumbes (2h), la frontiere peru-equateur du cote peruvien. De la on prend un bus qui nous fait passer la frontiere et nous amene a Guyaquil (6h avec le passage de frontiere), une des plus grandes villes d'Equateur. On ne quitte pas la gare de bus, car nous reprenons de nouveau un bus qui nous mene a Jipijapa en 3 heures. Enfin, un quatrieme et ultime bus nous conduit de nuit a Puerto Lopez en une heure. Nous arrivons epuises a 21h, et nous sommes contents de trouver un bungalow sympa, sur les conseils avises de Mathilde, tenus par une bresilienne tres sympa.
Voila, aujourd'hui repos et demain visite de l'isla de la Plata avec entre autre le fabuleux spectacle des baleines sauteuses qui passent dans le coin de juin a septembre (coup de bol sur les dates pour une fois!).


jeudi, juillet 15, 2004 : Huaraz, Pérou
Et bien, comme on l'avait presenti, le beau temps n'est toujours pas au rendez-vous dans la Cordillera Blanca. Du coup, changement de programme, et nous partons ce soir vers la cote Nord du Perou et la ville de Trujillo. Nous esperons revenir a Huaraz fin aout-debut septembre en esperant que le temps soit redevenu "normal" dans la region.
Ces deux derniers jours, nous avons visite le site de Chavin de Huantar et sa region. Le site est tres bien conserve, meme si il correspond a l'une des plus anciennes cultures d'amerique (a partir de -1200 av J.C.). Chavin de Huantar est original pour ses tetes sculptees qui etaient anciennement positionnees sur les murs du monument principal, le galeries sous-terraines qui ont ete creusees dans le temple et le Lanzon (tres belle sculpture situee au fond d'une des galeries).
Vue du site de Chavin de Huantar au Pérou Les colonnes sculptees (la dualite of course) qui forment l'entree du temple principal de Chavin de Huantar Le Lanzon de Chavin de Hunatar au Pérou Une des tetes sculptees anciennement disposees sur les murs du temple principal de Chavin de Huantar au Pérou

Comme nous nous sommes retrouves bloqués par le grève nationale du 14 juillet, nous sommes restés deux nuits sur place. Coup de chance, nous sommes tombés sur les premiers jours de la fête de la Virgen del Carmen dans le village de Chavin. C'est la plus grosse fête de l'année dans ce village et nous avons pu assister a un concours de danses, de chansons andines, et une fête foraine bien péruvienne ! Nous avons passé ces deux super journées avec un anglais fou et un americain marrant rencontrés dans le bus et un groupe d'archéologues franco-péruviens-américains travaillant sur le site de Chavin de Huantar. Ce fut un excellent 14 juillet (sans feu d'artifice, dommage!). Pour voir les films, passer votre souris sur le cadre noir.
Fete de la Virgen del Carmen a Chavin Fete de la Virgen del Carmen a Chavin Fete de la Virgen del Carmen a Chavin Fete de la Virgen del Carmen a Chavin Les ewoks lors de la fete de la Virgen del Carmen a Chavin Un groupe de gringos sympas a Chavin


lundi, juillet 12, 2004 : Huaraz, Perou
Apres un bref passage a Lima, et le depart de Claire ce samedi, nous continuons notre route vers Huaraz, capitale de la "fameuse" Cordillera Blanca, que nous avons rejoint aujourd'hui.

Lima n'est pas du tout la ville moche, triste et ininteressante que l'on s'attendait a trouver. Au contraire, le centre est tres beau avec de superbes places encadrees de maisons coloniales, des musees passionnants (notamment le museo de la Nacion et le museo Larco) et des quartiers tres differents de la zone mal famee au luxe exhuberant. Le seul vrai point negatif est le temps gris, pluvieux, un peu froid qui y regne en cette saison et les prix qui n'ont rien a voir avec le reste du pays. Nous sommes restes 4 jours et fait au passage une petite cure de cinema (le dernier cine remonte a Belem au Bresil...) et d'occidentalisme.
Une maison coloniale sur la place d'arme a Lima L'eglise du monastere san francisco a Lima Le palais presidentiel a Lima

En ce qui concerne la Cordillera Blanca, elle possede, d'apres les experts (sic), "la plus belle montagne du monde" (speciale dedicace a Julien Cau). Il s'agit de l'Alpamayo qui culmine a 5947m. C'est a l'occasion du "Scenic Beauty Contest" de Munich en 1966 que ce titre lui a ete attribue. Autre specificite reconnue mondialement : c'est cense etre la chaine de montagne la plus stable au niveau meteorologique dans le monde pendant la saison seche, ce qui permet de rendre les ascensions dans ce massif plus faciles (50 sommets au-dessus de 5700m). Malheureusement pour nous, le Perou connait en ce moment une meteo exceptionnelle avec chutes de neige autour du lac Titicaca bloquant les routes entre Arequipa et Cusco, et tempetes de neige dans la Cordillera blanca. Le temps est toujours maussade aujourd'hui et on espere pouvoir realiser les randonnees prevues : santa cruz trek et peut-etre une ascension facile. De plus, apres-demain 14 juillet, est une journee de greve nationale qui risque de bloquer tous les transports peruviens... a suivre


mercredi, juillet 07, 2004 : Ayacucho, Pérou
Fin de sejour a Ayacucho, apres deux jours et une nuit passee sur place. La ville, bien qu'en prise a un fort mouvement de greve (policiers partout dans la ville avec masques a gaz et canons a eau), et tres belle, ressemblant a Cusco avec les touristes en moins!
La place d'arme est entouree de superbes maisons coloniales en tres bon etat.
Hier, par hasard, entre deux manifestations, nous avons egalement assiste a une petite procession de la Vierge du Carmen particulierement typique (pour voir le film passer la souris sur le cadre noir).
Place d'Armes a Ayacucho au Pérou Procession a Ayacucho au Pérou Procession a Ayacucho au Pérou

Cette nuit, depart pour Lima (10h de bus), d'ou Claire prendra son avion pour retourner en France dans la nuit de vendredi a samedi.


lundi, juillet 05, 2004 : Pisco, Pérou
Dans la serie des mythes peruviens, apres avoir apercu les condors du Cañon de Colca, nous partons admirer les lignes de Nazca.
Apres une nouvelle nuit de bus, nous arrivons a Nazca a 4h du matin, mais nous sommes deja assaillis par des representants d'agence. Avant de prendre l'avion, nous passons une journee a sillonner cette region desertique en passant par le cimetiere de momies de Chauchilla et des champs de cactus. Heureusement, afin de lutter contre cette secheresse, le peuple Nazca a invente un ingenieux systeme d'irrigation que l'on peut encore admirer.
Momies de Chauchilla pres de Nasca au Pérou Geraldine, Claire et l'ancetre de Bjon Borg Fenetre d'aeration dans un aqueduc pres de Nasca au Pérou

Le soir, nous assistons a une lecture des lignes de Nazca dans un hotel qui nous permet d'utiliser son telescope alors que la lune est pleine.
Pleine lune au telescope

Apres un demi-millier de jours sans pluie a Nazca, des trombes d'eau nous empechent de prendre un avion pour survoler les celebres lignes. Nous passons la journee a attendre une eclaircie eventuelle en degustant du ceviche (poisson cru marine dans le citron). Sur le point d'abandonner, nous finissions par decoller vers 16h avec un coucou particulierement adapte au retournement d'estomac (precedemment rempli par le ceviche). Difficile de faire des photos dans ces conditions, mais nous pouvons quand meme apercevoir quelques figures geometriques, animales et anthropomorphiques. Pour conclure notre visite des lignes, nous passons par le mirador de Maria Reiche, mathematicienne allemande ayant dedie sa vie a l'etude de ces lignes.
Lignes de Nazca : l'astronaute Lignes de Nazca : un tetraedre Lignes de Nazca : le colibri Claire, Geraldine et Bertrand en haut du mirador de Maria Reiche

Apres le desert, deux nuits dans un oasis : nous prenons un collectivo (Dodge modele 1965 de 4m de long) pour nous rendre a Huacachina, pres d'Ica. Au programme : palmiers, dunes de sables, lac, buggy et sandboarding...
L'oasis de Huacachina au Pérou Dunes de sables pres de Huacachina au Pérou Dunes de sables pres de Huacachina au Pérou Un oasis dans le desert de Huacachina au Pérou Premiere lecon de sandboard pour Claire à Huacachina au Pérou Geraldine aux X-games à Huacachina au Pérou Bertrand au Paris-Dakar à Huacachina au Pérou

Depart pour Pisco qui n'a pour interet que l'alcool du meme nom ! C'est le point de depart des excursions vers l'ile Ballestas et la reserve de Paracas. L'ile Ballestas etait le principal fournisseur de guano au 19eme siecle grace a ses colonies d'oiseaux et en particulier de cormorans. On y trouve egalement pelicans, pingouins et phoques.
L'ile Ballestas au Pérou Le bateau a 7h : dur! Usine a guano sur pates ¨sur les îles Ballestas au Pérou Phoques sur les îles Ballestas au Pérou

Au retour, depuis le bateau, on peut observer le fameux geoglyphe du Candelabre sur la presqu'ile de Paracas.
Le Candelabre de Paracas

L'apres-midi est consacre a la visite de la reserve nationale de Paracas ou se cotoient flamands roses, dauphins pres de l'Etretat local : la Catedrale.
Ocean Pacifique depuis la reserve de Paracas La <<Catedrale>> de Paracas

Cette nuit, apres une journee dans la nature, nous prenons pour changer un bus vers Ayacucho (depart 1h du matin, arrivee prevue a 7h).



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