Carnet de voyage en Amérique du Sud

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lundi, septembre 27, 2004 : Iquitos, Pérou
Nous sommes de passage pour 24h a Iquitos aprés les 6 jours passés dans la jungle et avant d'embarquer demain matin (à 5h30....) en direction de Manaus au Brésil, où nous devrions arriver mardi prochain (4 octobre) si tout va bien voir avant si le bateau est plus rapide que prévu.
Voici donc un petit résumé de ces derniers jours :

Mardi :
Il fait une chaleur a mourir a Iquitos... On commence a angoisser a l'idee de ne plus pouvoir se doucher pendant 6 jours (finalement c'est pas tres agreable, mais quand on a pas le choix, on s'y fait!). Nous embarquons a 17h pour 14h de voyage. Le bateau est plus que bonde et surcharge... Les places sont rares, et les hamacs sont les uns sur les autres (sans compter les gens qui dorment par terre sous les hamacs). Difficile de dormir quand toutes les 5mn quelqu'un donne un grand coup dans le hamac pour passer... En plus il faut faire attention aux voleurs (appeles ici les "piranhas"), et garder toutes nos affaires a l'interieur du hamac (chaussures comprises)....
Maisons flottantes dans le port d'Iquitos Le port d'Iquitos Coucher de soleil sur le fleuve Amazone a Iquitos Sur les bateaux descendant et remontant l'Amazone on dort imperativement dans un hamac, serres comme des sardines

Mercredi :
Nous arrivons a 7h a Herera, ville depuis laquelle nous prenons un canoe a moteur pendant 3h pour rejoindre le campement sur le rio Aucayacu. La balade est sympa, mais le soleil tape ! Le campement est finalement en construction, donc il est plus que rustique, et en plus les "toillettes" (enfin le trou) est envahi par des milliers de fourmis tres agressives... Interdit de sortir sans bottes!!!! Nous passons la fin de journee ici, tentant une sortie dans la jungle ecourtee par l'arrivee de la pluie (la premiere d'une longue serie).

Jeudi :
Nous partons en canoe pour aller camper plus en amont sur le rio. Cette fois c'est un canoe a rames et plus a moteur... et remonter le riviere pendant 3h pas facile ! Mais les paysage sont superbes, vraiment la jungle comme on l'imagine, remplie de papillons (c'est la saison). Mais l'orage arrive a grand pas... Augusto, notre guide, heureusement est un as en matiere de campement : en 20 mn, les baches, hamacs et autres sont installes. Les affaires sont protegees, et on commence a faire la cuisine. Comme l'orage etait assez important impossible de sortir dans la jungle, on va etre trop mouilles. On reste donc l'apres midi a se reposer. Le soir on decide de partir pour une partie de peche au harpon de nuit et en canoe. Mais, pas de chance, la lune est trop forte et donc il n'y a pas de poissons (ne nous demandez pas pourquoi...). De nuit, pas facile de manoeuvrer le canoe entre les branches d'arbres qui barrent le rio... On croise en chemin un petit anaconda dans l'eau (petit compare a celui de 10m que notre guide avait vu la semaine precedente....). Et quelques instants plus tard, fausse manoeuvre : on tape dans un branchage, on bouge trop et sans comprendre se qui arrive on coule... C'est un peu la panique dans l'eau, mais finalement rien de grave a part qu'il fait nuit, qu'il est 22h, qu'on est en pleine Amazonie peuplee d'animaux sauvages, qu'on est trempe des pieds a la tete et que nos appareils photos ont pris l'eau... On rentre tout penauds au camp, on etend les affaires (ce qui donne le temps aux moustiques d'attaquer!!!).
3 heures de pagaie dans la chaleur etouffante de la foret amazonienne A peine le campement mis en ordre (ici la cuisine), l'orage s'abat Suite du campement : les chambres... On est tombe a l'eau, tout est trempe, on a 2 litres d'eau dans les bottes, les moustiques attaquent, mais tout va bien

Vendredi:
La matinee est passee a faire secher les affaires au dessus du feu. On part ensuite, de nouveau en canoe, pour marcher dans la jungle, avec pour objectif de trouver des arbres de balsa afin de se construire un radeau pour redescendre la riviere. En chemin, nous abatons un palmier afin de gouter le veritable coeur de plamier : rien a voir avec ce qu'on mange en France en boite de conserve, ici, c'est bon, on dirait des tagliatelles tres fines (excellent en salade avec du citron!). Mais pour information, pour faire environ 5/10 boites de conserves il faut abatre un arbre qui a mis 5/7 ans a pousser, et en plus les gens sont payes a peu pres 0,5 euros par coeur de palmier... Finalement nous ne trouvons pas notre arbre de balsa, notre guide arrive a se perdre pendant une bonne heure (encore une bonne experience dans la jungle ...), et, au moment de retrouver la route, on entend le tonnerre gronder au loin. On saute dans la barque pour revenir au camp, mais nous ne sommes pas assez rapides : l'orage s'abat sur nous en plein milieu de la riviere, et quel orage : les eclairs frappent a quelques centaines de metre du campement, on se croit dans une machine a laver, une pluie torrentielle s'abat, on se croit en plein nuit a 14 heures... Une experience marquante au beau milleu de la jungle. Bref, de nouveau trempes ! L'apres midi est donc passe a faire secher les affaires au feu de bois... ca devient notre specialite ! (pour voir lezs films passer la souris au-dessus du cadre noir)
Matinee sechage au feu de bois... Le guide se charge d'achever le palmier.. Finalement la salade de coeur de palmier deja bien entamee : on n'a pas reussi a se retenir ! On est rattrapes par l'orage, de nouveau trempes, il n'est que 14 heures et on a l'impression qu'il fait nuit... Deuxieme session de sechage de la journee, apres l'orage

Samedi:
Nous rangeons le camp et partons en canoe pour rejoindre le campement du premier jour. Le canoe est bien rempli avec toutes les affaires, hamacs, sac a dos, nourriture, etc... et devinez quoi ? Eh oui, une fois de plus, nous nous renversons... La c'est vraiment la faute de Bertrand, le guide commence son traitement anti-deprime, et, plus problematique, tout est trempe (et la tout c'est vraiment toutes nos affaires). Et comme nous avons apris que, normalement, l'apres-midi il pleut... Il faut donc se depecher de rentrer, histoire de profiter des derniers rayons de soleil pour faire secher tout ca. Malheureusement, la descente prend plus de temps que prevue, car l'orage de la veille a deracine de nombreux arbres (les arbres amazoniens ont des racines peu profondes) et la riviere est coupee a plusieurs endroits par des branchages immenses ! Augusto n'a plus qu'a sauter a l'eau pour couper tout ca avec sa machette (en 5 jours on a pu constater qu'il n'est pas trop sensibilise par la preservation de la foret amazonienne...). Finalement et contre toute attente, cette apres midi il ne pleut pas, les affaires auront sont de nouveau a peu pres seches, et nous avons pu faire une balade dans la jungle a la recherche d'orchidees, mais ce n'etait pas la saison des fleurs, donc moins interressante que prevue...
Le guide Augusto en equilibre en train de couper un arbre a la machette

Dimanche :
Dernier jour. On range le campement avant de partir vers midi en canoe a moteur vers la ville du premier jour. En raison de l'absence de pluie de la veille, il y a beaucoup plus de moustiques, on se fait attaquer... De nouveau en canoe, au milleu des branchages, on a peur de se renserver, on est devenu paranos ! Finalement la descente se passe bien, a par un petit ensablement au mileu d'un lac. En route nous voyons des dauphins roses, mais impossible de prendre de photo. Nous attendons le bateau du retour, devant un beau coucher de soleil. Le probleme est que le bateau est encore plus rempli que celui de l'aller ! On se retouve coinces a cote des toillettes, sous la lumiere, avec encore moins de place entre les hamacs, et notre guide doit dormir par terre. La nuit fut rude.
Conduite en canoe a moteur sur le rio Amazone Coucher de soleil sur un affluent de l'Amazone

Lundi :
Nous avons debarque ce matin apres une nuit courte et avec 3h de retard... Entre autre, parce que 500m avant le port, le bateau s'est ensable, decidement !
Quel bonheur de retrouver la douche (meme froide) ce matin, apres avoir ete fumes tels des saucisses pendant 6 jours (sans compter les couches d'anti-moustiques ! ), et de mettre TOUT (meme les sac a dos, etuis d'appareil photos) a la laverie !


lundi, septembre 20, 2004 : Iquitos, Perou
Nous sommes depuis hier a Iquitos, ville ou passe le fameux fleuve Amazone.
Il y fait une chaleur difficilement soutenable (les 3 douches froides par jour raffraichissent un peu mais me sont pas suffisantes!). A l'exception de ce climat, qui nous ferait presque regretter les nuits dans la tente par -6, la ville est superbe, avec de tres belles maisons coloniales aux azulejos datant de l'epoque du boum du caoutchouc. Il y a meme une maison en fer construite par G. Eiffel en France et apportee par bateau ! L'ambiance commence a etre plus proche du Bresil que du Perou, la flute de pan parait loin...
L'ex Grand Hotel d'Iquitos qui heberge aujourd'hui des bureaux de l'armee La maison de fer construite par G. Eiffel et expediee par bateau jusqu'a Iquitos

Toute la ville vie grace au fleuve et a la jungle (d'ailleurs c'est la plus grande ville au monde ne pouvant pas etre atteinte par la route : seulement le bateau ou l'avion), ce qui lui donne un charme supplementaire.
Ce matin, nous nous sommes promenes dans un quartier tres typique et populaire : Belen. Cette zone est un marche immense, mais aussi le quartier le plus pauvre de la ville, ou les maisons sont en bois, et qui, durant la saison des pluie, se transforme en la Venise du Perou, l'eau montant de 10 m, les rues ne sont plus praticables que par barque.
Transport de marchandises et de passagers dans le quartier de Belen a Iquitos Transport de marchandises et de passagers dans le quartier de Belen a Iquitos Vue sur le Fleuve Amazone depuis Iquitos

Nous partons demain dans la jungle a 335km d'ici (15h de bateau de nuit... au moins ca va nous changer du bus!) pour 5/6 jours, puis ensuite direction Manaus (Bresil) en bateau (9 jours). Tout ca en hamac!


samedi, septembre 18, 2004 : Tarapoto, Perou
Nous sommes arrives ce matin a Tarapoto, ville du bassin Amazonien, apres une visite de 4 jours a Chachapoyas et sa region.
En raison de quelques problemes intestinaux (et oui une enieme fois, comme quoi on ne se fait pas vraiment a tout meme avec le temps...), nous n'avons pas pu apprecier pleinement les beautes de la region, mais nous avons fait quand meme deux sorties aux sites de Yalape et surtout de Kuelap.
Ces deux sites appartiennent a la culture Chachapoyas qui a pris fin avec l'arrivee des incas en 1475. C'etait visiblement un peuple assez paranoiaque pour installer des forteresses sur des sommets imprenables quitte a etre loin de toute source d'eau, ce qui leur valu leur perte face aux incas (et ce qui ne facilite pas la visite des sites).

Le site de Yalape se situe a 40km de Chachapoyas (mais quand meme 1h30 de taxi) et a cote du village de Levanto. Le site a ete decouvert il y a une quinzaine d'annees, est en acces libre, mais il n'est pas du tout entretenu, du coup la vegetation est en train de tout detruire...
Le site de Yalape en plein milieu de la vegetation Les enfants du village de Levanto

Kuelap, d'apres le guide, est le site de la region le plus facile d'acces... Il faut pourtant 3h en taxi depuis Chachapoyas pour y arriver, en passant par une route atroce entre precipices et trous dans la chaussee. Le site, gigantesque, comprend pres de 400 habitations circulaires qui sont typiques de la culture Chachapoyas.
Les murs exterieurs de la forteresse de Kuelap Maisons circulaires en ruine a Kuelap Decoration en forme d'oeil sur un mur a Kuelap Maison circulaire reconstituee a Kuelap Le Tintero de Kuelap

Ce matin, apres une penible nuit de bus (mais la derniere pour un mois d'apres notre planning), nous avons redecouvert les plaisirs des temperatures superieures a 30 degres et des douches froides appreciees. Demain matin, nous partons en avion (40 minutes de vol contre 1 journee de bus et 3 de bateau valent bien 60$) pour Iquitos ou nous allons passer une semaine.


lundi, septembre 13, 2004 : Chiclayo, Perou
Nous venons de passer deux trois jours a Chiclayo (dont une consacree a la recuperation apres une nuit de bus difficile depuis Cajamarca).
Hier, nous avons visite, dans l'ordre, le magnifique musee des Tombes Royales de Sipan (epoque Moche), puis nous sommes alles sur le site des pyramides de Tucume (epoque Lambayeque, entre Moche et Chimu) et, enfin, nous avons visite le musse des Tombes de Sican (toujours Lambayeque).
Les deux musees sont vraiment tres interessants et bien faits (ce qui est doublement rare pour le region). Ils exhibent les tresors qui ont ete trouves lors des fouilles menees sur deux sites d'epoques differentes. Ces tresors sont veritablement extraordinaires : beaucoup d'or et d'argent sous forme de bijoux, des colliers faits de perles de Spongylus (un coquillage d'Equateur) et des poteries...
Pas de photos biensur des deux musees.

La visite du site de Tucume est un peu aride, comme le climat de la region : il ne reste presque plus rien des 28 pyramides gigantesques qui formaient le site en raison de l'erosion (les pyramides sont faites de briques de boue solidifiee). Mais, depuis une colline a proximite du site, on arrive a saisir l'ampleur de la cite.
Le site de Tucume a cote de Chiclayo Le site de Tucume a cote de Chiclayo

Aujourd'hui, le dernier musee etant ferme, nous sommes alles au village de Zaña (50km) pour observer les restes d'une ville qui aurait pu devenir la capitale du Perou. En effet, Zaña etait la plus grande cite creee par les conquistadors 100 ans apres leur arrivee et concentrait les familles les plus riches du Perou. Mais inondations et pillages par les pirates ont fait fuir le gros de la population, ne laissant derriere lui que les esclaves africains providenciellement liberes. Aujourd'hui, il ne reste plus grand chose de cette epoque faste, essentiellement des ruines de batiments religieux, dont un couvent a peu pres visitable.
Les anciennes eglises coloniales de Zaña a cote de Chiclayo Les anciennes eglises coloniales de Zaña a cote de Chiclayo Les anciennes eglises coloniales de Zaña a cote de Chiclayo Les anciennes eglises coloniales de Zaña a cote de Chiclayo

Ce soir, nous reprenons la route (une fois n'est pas coutume) pour Chachapoyas et le site archeologique de Kuelap.


jeudi, septembre 09, 2004 : Cajamarca, Perou
Apres notre trekking pluvieux, nous avons passe deux jours a Trujillo (c'etait la troisieme fois que nous passions dans cette ville que nous aimons beaucoup).
Pour changer, nous avons couche dans la ville cotiere de Huanchaco a 10 minutes en bus. Il parait que l'on peut observer des pecheurs le matin qui utilisent une embarcation (ancetre du surf) faite de paille, appelee Totora, pour aller en mer (mais nous n'en avons vu aucune dans l'eau, seulement sur la plage, est-ce une strategie de l'office du tourisme pour attirer les visiteurs?).
Des totoras sur la plage de Huanchaco

Cette fois-ci, nous avons passe la plus grande partie de notre temps a visiter les formidables sites archeologiques qui se trouvent autour de Trujillo.
La premiere visite a concerne le site de Chan-Chan, autrefois la plus grande cite d'amerique (250000 habitants), de la civilisation Chimu (1100 a 1500 ap J.C.), et aujourd'hui la plus grande ville au monde faite d'adobe (boue solidifiee). Le site est constitue de 9 palais royaux, mais on ne peut en visiter qu'un. Au milieu des sables, et a proximite de l'ocean, le palais est immense, concentrant la vie religieuse et politique de cette civilisation.
Une des places du palais de Chan-Chan dans les sables Une frise representant poissons et piqueros au palais de Chan-Chan dans les sables Un palais de Chan-Chan dans les sables Un palais de Chan-Chan dans les sables Un viringo, le chien peruvien

Le lendemain, nous visitons le site de Huaca de la luna (Huaca del sol ne peut pas etre visite) attribue a la civilisation Moche (100 a 800 ap J.C.). Le temple est construit bizarrement avec un enchevetrement d'etages correspondants aux differentes periodes, et possede de superbes peintures polychromiques sur les murs.
Frise du Huaca de la Luna Frise du Huaca de la Luna Le site de Huaca del Sol Le site de Huaca de la Luna

Nous avons quitte de nuit Trujillo pour nous rendre a Cajamarca ou nous sommes arrives hier. Apres quelques heures passees a se reposer, nous nous sommes apercus que nous etions arrives dans une ville en "etat de siege" en raison d'importantes manifestations populaires... Du coup, Cajamarca nous a rappele notre visite d'Ayacucho en juillet : manifestations d'etudiants, ville coloniale peu touristique, dans les montagnes, avec des rues en travaux...
La ville a joue un role crucial dans l'invasion espagnole, car c'est ici que Pizarro et ses hommes ont capture le dernier Inca, Atahualpa en 1532. L'Inca etait accompagne d'au moins 8000 hommes quand il a quitte les bains d'eau chaude a 6km de Cajamarca. Les 150 espagnols, sans doute aides par d'autres indiens hostiles aux incas, ont reussi a le capturer au milieu de ses hommes et a tuer plus de 1000 indiens.
Il ne reste aujourd'hui qu'un seul batiment de l'epoque inca : la cellule dans laquelle a ete emprisonne Atahualpa en 1532 et 1533 et dans laquelle on peut apercevoir la ligne indiquant la rancon en or et argent demandee par les espagnols pour liberer l'Inca. Apres avoir reuni la rancon, les espagnols ont finalement pendu Atahualpa... Nous avons visite cette cellule, et les principaux batiments coloniaux de la ville, en essayant d'eviter la Plaza de Armas, occupee par les manifestants, la police et les gaz lacrymogenes.
La prison du dernier inca Atahualpa a Cajamarca Facade d'une eglise de Cajamarca

Finalement, nous nous sommes baignes aux bains de l'inca, dans une eau delicieusement bouillante... le premier bain depuis Bariloche en janvier...
Nous partons normalement ce soir en bus (si les blocages de routes sont termines...), direction Chiclayo et ses musees.
Piscine d'eau chaude a Baños del Inca


dimanche, septembre 05, 2004 : Huaraz, Perou
Nous n'avons finalement pas de chance dans la region de la cordilliere blanche...

En effet nous etions deja venu en juillet pour une premiere tentative, mais le temps etait catastrophique et, parait-il rarrisime. Nous avions donc decide de partir et de revenir plus tard, etant donne que, finalement, voyager longtemps permet ce luxe. Nous voila donc de retour, il y a de cela une semaine. Au programme : faire un trek de 4 jours tres connu (le plus celebre apres l'Inca Trail au Perou) "santa cruz - llanganuco", et tres beau (il passe dans une vallee au milieu de nombreux sommets a plus de 6000m avec de spledides lacs).
Nous decidonc donc de partir mardi dernier, le temps sur Huaraz parraissant tres beau. Direction Caraz, une petite ville a 1h30, point d'acces de ce trek.
Tout d'abord, nous devons retarde notre marche pour cause de bonne grosse gripe qui se declenche chez tous les deux en meme temps: conclusion, on reste au lit dans un hotel un peu miteux a Caraz et on commence les antibios...
Le lendemain, encore un peu fievreux, on part vers le tout petit village de Cashapampa a 2900m (point de depart du trek), ou nous passons une fin d'apres midi et une nuit dans une chambre des plus rustiques, avec derriere le mur de la chambre les cochons (tres bruyants la nuit), les poules et les toilettes.
Le lendemain matin, motives, bourres de medicaments, nous partons avec nos sacs pour 4 jours. Le temps est superbe, voir trop pour ce debut... La marche commence dans un canyon avec 700m de deniveles bien raides, et surtout sous un soleil de plomb, sans vent... L'insolation nous guette... En plus, en cours de montee des mouches qui piquent (et qui laissent des piqures pires que les moustiques!!!) nous attaquent. Finalement nous arrivons apres 4h de marche au campement indique, mais, comme il n'est pas tres beau, nous decidons de pousser un peu plus loin. Conclusion nous arrivons a un tres beau lac, mais epuises apres 6h de marche, toujours avec la bonne creve, et, en plus, impossible de planter les piquets de la tente!!! Heureusement le paysage est beau, on peut un peu voir les montagnes, mais il y a quelques nuages au sommet.
Quelques montagtnes de la Cordillera Blanca, la premiere nuit, avec sans doute l'Alpamayo a gauche Photos de montagnes de la Cordillera Blanca Le lac ou nous dormons la premiere nuit

Le lendemain matin, le temps est bouche. Nous marchons jusqu'au campement suivant qui, contre toute attente, ne se trouve qu'a 1h50 de marche (au lieu de 5h selon le guide!). Nous plantons donc la tente, dans un endroit qui serait tres beau si l'on pouvait voir les montagnes environnantes. Malheureusement trop de nuages. Et la situatton s'agrave : a 15h30 il commence a pleuvoir fort, et ca ne s'arretra qu'a 5h du matin. Impossible de se faire a manger dehors, on fait sous le double toit, en
renversant le lait bouillant au passage... Difficile d'aller faire un petit pipi sans etre trempes et donc,, apres sans tremper la tente... Bref le temps se fait long. On espere au moins que ca va se degager le matin. Mais non!!!! c'est pire...
L'espace de la tente est bien occupe par temps de pluie Cuisiner sous la tente : tres dangereux selon la consigne de securite des tentes Jamet Au deuxieme campement, Bertrand derriere l'Alpamayo qu'on devrait apercevoir, normalement

Nous decidons donc de faire demi tour le lendemain, afin de ne pas devoir passer le col a 4720m dans le brouillard. Nous avons bien fait, vu que le temps de la journee est encore pire que la veille, il fait presque nuit au col, et il pleut, la visibilite est tres limitee... Nous descendons tout le trajet fait les deux jours precedent au pas de course (une cheville en souffrira un peu au passage...). 6h de marche dans la poussiere et les pierres...
Un temps un peu pourri dans la Quebrada Santa Cruz, sur le chemin du retour Le temps est un peu meilleur dans le fond de la vallee... Ne dirait-on pas un olivier mediterraneen? L'entree (ou la sortie) de la Quebrada Santa Cruz, etrangement sous le soleil

Nous arrivons le soir a Huaraz apres en plus 3h de transport. Mais quel bonheur de retrouver un bon lit et une douche chaude!
C'etait a priori notre denier trek, en tous cas dans les hautes montagnes toutes blanches des andes... Ce n'etait pas le meilleur! (mais bon ca fait des souvenirs)
Nous partons demain vers Trujillo, et ses temperatures plus chaudes.



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